Vous vous sentez plus fatigué et triste lorsque la durée d’ensoleillement raccourcit à l’automne ? Vous mangez plus de féculents, avez des rages de sucre et dormez davantage sans vous sentir reposé le matin ? Bref, vous avez envie d’hiberner ?

Vous souffrez probablement de déprime hivernale, aussi appelée dépression saisonnière. Eh bien, dites-vous que vous n’êtes pas seul car environ 20 % des québécois en sont atteints (environ 1.5 million de québécois), alors que pour 2 ou 3 % de la population (environ 225 000 québécois), les symptômes sont plus sévères au point de devenir incapacitants. On parle alors du Trouble Affectif Saisonnier (TAS).

Pour l’instant, l’origine de ce trouble de l’humeur demeure inconnue. Cependant, on soupçonne la baisse drastique de luminosité comme étant un facteur qui pourrait causer le TAS puisque les symptômes reviennent de façon récurrente à chaque automne. Certaines recherches montrent également un lien avec la génétique et les substances chimiques du cerveau que l’on appelle les neurotransmetteurs. Dans le cadre de mon doctorat, nous avons pu démontrer que ce serait plutôt la sensibilité à la lumière des gens atteints de TAS qui serait en cause. Ainsi, les gens atteints de dépression saisonnière auraient besoin de plus de lumière pour stimuler les cellules de leur rétine. D’autres études sont à venir afin d’approfondir cette hypothèse.

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